lundi 22 septembre 2008

Bi...bibibibibibibiphoque!!

2 jours a Puerto Madryn, pres de la Peninsule Valdes nous ont permis de voir tous les animaux dont on revait : les baleines ne nous ont pas lache, les pingouins ont montre le bout de leur bec et les elephants de mer nous ont donne de belles lecons de sieste ! Apres 33h00 de bus, des paysages somme toute assez monotones (du plat a perte de vue : c’est superbe au debut mais un peu lassant au bout de tant d’heures), une panne d’embrayage (et donc un changement de bus a 6h00 du mat) et 3 comedies de Ben Stiller, nous avons fini par arriver a Puerto Madryn. Depuis le port, un premier spectacle s’offre a nous : le soleil se couche donnant au ciel une couleur particuliere et les baleines sont la, pres du port... Elles nagent, font de petits sauts qui nous permettent de voir leur tete et leur queues (a priori, il s’agit d’une maniere de communiquer entre elles). Autant vous dire qu’on est comme des fous : on ne pensait pas les voir de si pres et en voir autant. Le lendemain, nous decidons de louer une voiture pour faire le tour de la Peninsule Valdes par nous même et eviter un tour a touriste de plus. (Petite dedicace a Didier, mon nouveau beau-pere avec la photo ci-dessous... Ca devrait rapeller des souvenirs ) La nous serons combles et pourrons voir une faune riche (la peoininsule est un reserve naturelle et donc protegee) et assez peu effrayee par les touristes. Nous pourrons donc approcher sans trop de probleme les animaux a 5 - 10m. Sur le chemin, nous nous arretons sur la Playa Canteras pour voir des baleines de plus pres : elles sont bien la et super nombreuses. Les baleines que nous voyons sont les « Ballenas franca austral » ou « baleine biscaye » : elle ont des sortes de protuberances blanche sur l’avant, comme si elles avaient des coquillages ou cayoux colles sur le bout de leur museaux. L’endroit est assez magique : on est sur le bord de la plage et les baleines sont entrain de nager a 30m de nous. Nous continuons notre chemin sur une piste sableuse, Olivier se prend pour Luc Alphan (le Rally Dakar doit passer dans le coin en janvier prochain) et nous nous arrêtons sur une pointe de l’ile pour observer les elelphants de mer. Les elephants de mer font parti de la race des phoques (d’ou Bibibphoque) : ce sont les plus gros des phoques existants. Ils peuvent peser jusqu’a 4000kg pour les males. En cette periode, les femelles arrivent sur la plages de la peninsule par centaines : les males vont les rejoindre bientôt pour former leur harem et la saison des amours va pouvoir commencer (pour info, un mal copule 16 fois par jour pendant la saison des amours alors que la femelle copule 2 a 16 fois sur toute la periode...). Du coup, elles sont toutes la, enormes, posees sur le sable avec les petits et ne font pas grand chose d’autre que prendre le soleil : nous les observons le temps de notre pique nique et il faut plus d’une demie heure a l’une d’entre elle pour gagner l’eau (elle est a 100m) en se tortillant comme un ver de terre. Sur la suite du chemin, nous avons une chance monstrueuse car nous croisons des pingouins : plus d’une 50aines, des males (nous supposons car ce sont eux qui arrivent les premiers pour faire les nids) a quelques metres de nous. Nous avons vraiment du bol car c’est le tout debut de la saison et ils commencent juste a arriver dans le coin. Ils ne sont pas effrayes et meme si un grillage nous separe de leur domaine (toute la plage) nous reussissons a nous approcher d’assez pres pour les filmer et les photographier. Ces pingouins sont des poingoiuins magallans, assez petits (70cm) et viennent sur la peninsule pour se reproduire : a l’inverse des elephants, ce sont les males qui arrivent les premiers pour faire les nids et les femmelles arrivent une quinzaine de jour plus tard. La femelle essaye de retrouver parmi les centaines (ou milliers plus au Sud) de males, celui avec qui elle etait l’annee precedente : cetrains couples durent a vie (C’est pas beau ca ??). Nous arrivons dans le port de l’ile, Puerto Pyramides, trop tard pour faire du bateau a côte des baleines : le vent s’est leve et nous ne sommes pas assez nombreux. Olivier est un peu decu mais nous repasssons sur la Playa Canteras alors que le soleil commence a se coucher et avons la chance de voir une baleine accompagne de son baleinot qui nous fait un specatcle de sauts exceptionnels (malheureusement, nous n’arrivons toujours pas a mettre nos videos en ligne). Une journee exceptionelle : nous etions comme des enfants devant un spectacle de magie, les yeux ecarquilles et tout excites devant le spectacle qui s’offrait a nous.
Le lendemain, nous decidons de louer des VTT pour aller jusqu’a une nouvelle reserve naturelle, Punta Loma, a 15km de la ville. La journee est plutot belle, le vent un peu fort mais les velos... un peu pourris : Olivier doit reviser ses lecons de mecanique et reparer son velo pour ne pas se retrouver la tete en bas. Cela ne gache pas la journee et nous parcourons les kilometres qui nous separent de la reserve en longeant la plage, observant quelques baleines de temps en temps. La reserve abrite des « lobos marinos » ou otaries : elles sont plus petites que nos amis les elephants de mer et se servent pour marcher de leur deux « nageoires » avant. La maree est entrain de baisser et les lobos marinos arrivent de plus en plus nonbreux : nous les observons nager sous l’eau, capturer des poissons pour manger. Les petits jouent, les femelles dorment sur la plage et les deux males (reconaissables par leur criniere) surveillent tout ca en poussant de temps en temps des grognements. Nous rentrons tranquillement en nous arretons a l’Ecocentro, un super musee nous expliquant tout ce que nous devons savoir sur la faune que nous voyons depuis deux jours. Il est temps pour nous de gagner Buenos Aires et observer des phenomenes a priori tout aussi interessants, les « Porteños ».
Posted by Cecile

1 commentaire:

Chrys a dit…

Ces baleines sont moins belles que celles du Lac d'Annecy. Rires

Bises

Je suis heureuse pour les 50 textos, j'attends avec impatience ma facture de tél.